samedi 25 mai 2013

50 ans de l'unité africaine: les échos du cinquantenaire sur la toile

L'Etat du Sénégal tremble t-il devant le rapport d'Amnesty International ?


Le rapport annuel de l’ONG Amnesty international au Sénégal met le gouvernement  du président Macky Sall dans tous ses états.  Fustigeant le recul du Sénégal dans la préservation des droits humains, le responsable de l’ONG Amnesty International,  Seydi Gassama n’a pas été tendre dans ses propos, qualifiant le nouveau régime de Macky Sall de «  vouloir sacrifier la réputation de terre de la Teranga  du Sénégal aux exigences des régimes tyranniques de Yaya Jammeh et Idriss Deby ».

Des propos jugés offensant de l’avis de Seydou Gueye, secrétaire général de la présidence de la République. Le ministre de la justice et garde des sceaux, Aminata Touré a aussi réagi suite à la publication de ce rapport. Elle estime que « 80 pour cent des données compilées dans le dernier rapport publié par l’ONG Amnesty International sur l’état des droits de l’homme au Sénégal ne concernent pas le magistère de Macky Sall », affirmant que  « ce rapport est décalé par rapport à la situation actuelle avec des évènements qui remontent à bien avant l’arrivée de Macky Sall ».

Face à ces attaques, le représentant de l’ONG Amnesty International au Sénégal Seyni Gassama, a répondu sur son compte facebook ce matin (samedi 25 Mai). Je vous laisse apprécier.



Il faut rappeler que suite à la sortie de ce rapport, le gouvernement du Sénégal a apporté des explications à travers un communiqué sur  l’expulsion le 7 mai dernier de son territoire du blogueur et activiste tchadien Makaila Nguebla.  

jeudi 23 mai 2013

Sénégal: Rétablir la peine de mort, l'opinion divisée sur la toile


S’il ya un sujet, qui suscite la polémique ces derniers temps au pays de la Teranga, c’est bien, le rétablissement de la peine de mort, objet d’un vif débat sur l’espace public. Ce projet de loi, proposé par le député de la majorité parlementaire Seydina Fall, pour ainsi lutter contre la criminalité  ne connais pas l’adhésion de tous.  Sur les réseaux sociaux et sur la toile en général, les opinions  sur la peine de mort sont variées. Aperçu de ce que se dit sur ce sujet.   




Le député à l'origine de ce projet de lois, a soutenu dans les colonnes d'un journal de la place : "Toute personne qui tue son semblable doit subir le même sort. Si la criminalité est appliquée, la criminalité disparaîtra car si cette situation perdure, les populations se feront justice elles-mêmes comme on le voit dans certains quartiers. Le pays doit faire l'économie d'une vendetta". Un recul démocratique pour de nombreux sénégalais si cette loi qui sera proposée aux députés au mois de juillet, est adoptée. Pour rappel en 2004, l'ancien président  Abdoulaye Wade avait officiellement consacré  l'abolition de la peine de mort  au Sénégal. 9 ans après, le débat sur son recours pour mettre fin à la criminalité galopante qui frappe le pays,  refait surface.

mardi 14 mai 2013

Déguerpissement des marchands ambulants : Si Dakar respire, Rufisque Suffoque…



Ce matin, la canicule  dit bonjour  à la terre qui se réveille sous les klaxons des cars –rapides et autres véhicules de transport  en commun. Ce matin, Sandaga,  le grand marché du centre ville, affiche un visage rayonnant. Depuis le déguerpissement des marchands ambulants aux alentours du marché Sandaga, Dakar semble « rajeunir » avec une circulation plus fluide que d’habitude. Mais si Dakar respire (suite au désencombrement de Sandaga), il ya une ville qui suffoque voire étouffe à cause du laisser aller de ses autorités municipales. Cette ville, c'est bien Rufisque.  Et elle a plus que jamais besoin d’un plan d’assainissement de son cadre de vie. Je l’ai crié des milliers de fois, et je me lasserai pas de le dire, notre ville Rufisque n’a que trop souffert de l’image insalubre que ses enfants lui donnent.
L'actuelle image du boulevard Maurice Gueye, pourtant dégagé dans le cadre d'une opération de désencombrement de la ville en 2009, n'est guère reluisante et témoigne d’une impuissance manifeste de certains élus  à gérer convenablement cette ville. A cela s’ajoute l’excroissance anarchique du marché central qui a fini de tuer le quartier Keury Souf et asphyxier ses habitants. La politique politicienne n’a que trop durer, je ne peux plus laisser des gens sans projet communautaire diriger cette ville.
 Il ne reste plus que 10 mois, et ça sera à nous d’arrêter l’hémorragie des actes faux pour un changement vrai…



jeudi 9 mai 2013

Du 11 au 18 Mai, Dakar capitale du numérique !



Jokkolabs-Dakar, espace d’émergence et de créativité, et La Cantine-Paris créent l’opération Dakar Libre V1 , dans le cadre du programme Digital africa de l’Institut français et organisent 8 ( huit) jours de réflexion autour de la culture libre (opensource), sujet émergent au coeur de la nouvelle économie et des transformations du monde actuel. Pendant ces journées, Jokkolabs, La Cantine et l’ensemble de la communauté du mouvement opensource proposeront des rencontres ouvertes et des workshops pour encourager les initiatives locales et lancer à Paris comme à Dakar le débat sur l’innovation
numérique et l’importance de garantir le libre accès à la culture et à l’information.

mercredi 8 mai 2013

Arrestation et expulsion d'un Blogueur tchadien au Sénégal, où est la Teranga ?



Le journaliste blogueur Makaila Nguebla arrêté mardi 7 Mai à Dakar  a été finalement expulsé du Sénégal le même jour à 23 heures dans un vol en partance pour Conakry, capitale de la guinée. Une expulsion conséquente à des propos jugés « subversifs » tenu par le blogueur tchadien lors d’une émission radio sur la Sud FM, une radio privée sénégalaise. Makaila était refugié au Sénégal depuis 2005. Dansson blog, « son dernier billet publié le mardi 7 Mai montre que  l’activiste savait ce qui l’entendait à la police puisque ayant été convoqué la veille par un policier du nom de Mr Ndiaye » m’a confié au téléphone hier soir (mardi 7 mai) Seydi Gassama, responsable d’Amnesty international  au Sénégal.  Cette arrestation suivie de son expulsion n’est surtout pas à écarter avec la visite du ministre tchadien de la justice au Sénégal, le 3 Mai dernier. Et tout porte à croire que l’expulsion du blogueur tchadien Makaila est une suite logique d’une chasse à la sorcière entamée par le régime d’Idriss Deby. Je suis inquiet sur l'avenir de Makaila, notamment pour sa securité une fois à Conakry.  Depuis l’annonce de cette arrestation, je suis juste scandalisé et horriblement dessus par cet acte qui n’honore pas notre démocratie. Le Sénégal n’a pas pour habitude de livrer des gens aux dictateurs d’Afrique. Je crois que le président de la république Macky Sall ferait bien de s’en souvenir… 
Sur twitter, depuis l'annonce de l'arrestation de Makaila quelques twittos ont reagi. Quelques aperçus ...